On pense toujours ne pas avoir assez de chance,

Pour briller, suspendu plus haut que les étoiles,

On pense comme avant, que demain sera pareil qu'aujourd'hui,

Que sa vie, ne tournera jamais si bien.

 

Mais il suffit d'un peu lever les yeux,

Pour aperçevoir un brin de clarté,

Un rayon de lumière à travers les nuages;

Ils recouvriront bientôt cette clarté,

Alors il faut en profiter.

 

Au creu de ma main, je garde ce que j'ai de plus précieux,

Au creu de ma main, je crois avoir cette force,

Qui permet de toucher la lune,

Sans avoir d'aîles,

Au creu de ma main,

Je tiens ma chance,

Au creu de ma main,

J'ai ce pouvoir caché au creu de ma main

 

La nuit est là, je n'ai plus peur,

Je sais maintenant à quoi me raccrocher,

Inutile de se lamenter,

Il faut se relever et se remettre en chemin

 

La pluie ne cesse de tomber,

Oui c'est vrai, les nuages obscurcissent le ciel,

Mais son mon parapluie,

Je ne suis plus trempée.

 

Au creu de ma main,

Je garde ce que j'ai de plus précieux,

Au creu de ma main,

Je crois avoir cette force,

Qui permet de toucher les étoiles sans avoir d'aîles,

Au creu de ma main,

Je tiens ma chance,

Au creu de ma main,

J'ai ce pouvoir caché,

Au creu de ma main.

 

 

 

 

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Une goutte d'eau est tombée sur le sol,

C'est une larme.

Transparente,limpide,

Une larme, peut-être de sang.

Une larme.

Une première larme qui a coulé à cause de toi,

Une goutte d'eau qui a fait déborder le vase,

Le vase de notre amour.

Il s'est brisé en milles morceaux.

Et il n'y a aucun moyen de le réparer.

Tu es parti en laissant derrière toi,

Tous les pots cassés.

Je suis restée figée,

Face à tous ses morceaux,

Je ne les ai pas rammassé,

J'ai préférer m'en aller,

Sans me retourner.

Une abscence,

Une larme,

Il pleut,

Il pleut sans toi,

Le soleil est passé du jaune au gris,

Du gris au noir,

Du noir à aucune couleur.

Une larme, limpide, claire,

Elle tombe sur le sol avec la lenteur du temps,

Ton abscence est pour moi,

Comme la pire des violences,

Je dois me mettre à l'évidence,

Que plus jamais je n'aurai ta présence.

Chaleur, amour, harmonie,

Tout cela est maintenant sans issu,

Car tu es parti.

Dis-moi, dis-moi pourquoi,

Pourquoi moi?

Moi qui t'ai tout donné,

Moi qui t'ai toujours aimé sans interêt.

Mais bébé pourquoi,

Juste  au moment où je commençais à m'attacher à toi?

La douleur est d'autant plus grande,

La souffrance d'autant plus profonde,

La haine d'autant plus invincible.

Une haine,

Une haime qui t'aime quand même,

Avec toute l'étrangeté de la situation.

De l'amour,

Je n'en ai sorti qu'une seule fois avant toi,

Déçue, tu t'es soudain tournée vers moi,

Je ne demandais rien,

Je ne voulais pas,

Je ne m'attendais pas.

Mais j'ai fini par fondre devant toi,

Et à m'attacher à toi.

Tes promesses autrefois comme de l'or à mes yeux,

Sont maintenant comme la cendre des incinérés.

Toutes tes belles promesses envolées,

Et pourtant mon coeur est de toi,

Toujours emprisonné.

Je t'aime en silence,

Faut-il baisser les armes,

Devant un amour si grand?

Car c'était toi,

L'élu

Je t'ai perdu,

Tu m'as gagné,

Malgré tout c'est match nul,

Parce qu'il n'y avait qu'un trophée à gagner,

C'est nous.

Mais il s'est brisé,

Le vent nous a volé.

Abscence.

Une larme tombe sur le sol,

Aussi pure et limpide,

Qu'une source au fond des bois.

Une abscence,

Une larme.

Il pleut.

Tu n'es plus là.

Bébé,

Adieux. 

 

 

Emily,

Ma jolie,

Ma douce,

Ma jolie,

Si belle,

Si belle de jour,

Si belle de nuit,

Tu rêves d'une nouvelle vie.

Mais ne pleure plus ma jolie.

Vautrée dur ton lit,

Tu attends le jour où la lumière viendra à toi,

Car ta vie est en danger.

Ton père au penchant pour l'alcool,

Ta mère que tu entends crier tous les soirs,

A cause des coups de ton père,

Et toi ton heure vient,

Quand il entre dans ta chambre,

Pour te faire vivre les pires cauchemars.

Ma pauvre Emily,

Humiliée, maltraitée, rabaissée,

Les gens disent que tu ne réussiras jamais,

Mais ton ombre s'en ira bientôt,

Ma jolie volera de ses propres ailes,

Dans un nouveau ciel,

Respirant, un bonheur jamais goûté.

Emily.

La fille aux doux rêves,

C'est une fille qui aime rêver,

Quand la nuit tombe.

Elle se met à sa fenêtre,

Et regarde le ciel couvert d'une toile de velours,

Décoré de milles étoiles,

Et de mère La Lune.

Elle rêve d'un nouveau monde,

Rempli de lueurs féériques,

Et de nuits envoutées.

La fille aux doux rêves,

C'est celle qui traverse la plaine,

Pieds nus, sans crainte et sans peurs.

Pour enjoliver le monde,

De ses rêves sans fin.

Elle part à la recherche d'une nouvelle étoile,

Avec laquelle elle embrassera le monde de milles feux,

Telle une déesse enchantée.

La nature se courbe à son passage,

Et admire la splendeur de sa douceur,

Avec une fine tendresse.

Comme des fils d'or pur,

Qui coulent aisément dans la cascade,

D'une eau vive.

La fille aux doux rêves,

S'en va le coeur battant,

Préssée de découvriir une nouvelle terre,

A conquérir.

Elle vit et espère avec ses rêves.

Rêves de couleurs et d'amour,

Dans un monde enchainé par l'intensité de la violence,

De l'ignorance et de l'intolérence.

Fille du temps,

Continue ton chemin en avant,

Marche et va toujours

Avec tes rêves pour armure.